DESCOPEM (issu de l’EMDR)

DESensibilisation Simultanée du COrps Physique, Emotionnel et Mental

Le DESCOPEM est une technique qui s’inspire de nombreuses recherches développées aux USA et qui a été mise au point par Maud Séjournant.
Il s’inscrit dans la continuité des recherches faites avec la PNL (programmation, déprogrammation des informations stockées dans le cerveau) et de la Kinésiologie qui met en évidence le rapport entre l’équilibre énergétique de la personne et l’influence de ses émotions, de son mental et de sa physiologie.

Il reprend également le processus EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing) du Dr Francine Shapiro, qui a corrélé les mouvements rapides des yeux pendant le sommeil (phase REM, Rapid Eyes Movements, qui correspond au rêve), avec un processus d’intégration des informations de la journée

Cette technique peut nécessiter deux à trois séances.

La durée d’une séance de Descopem=EMDR est parfois imprévisible, nous prendrons le temps dont vous avez besoin.

Je ne pratique pas cet outil lors d’un premier entretien.

Pour ceux qui veulent en savoir plus : 

Fort heureusement, il existe un moyen pour « digérer » les traumatismes et les frayeurs de la vie quotidienne, soupape qui fonctionne la plupart du temps très bien.
Il s’agit d’un échange qui se fait lors d’une période du sommeil, appelée REM, qui permet aux deux cerveaux Cognitif et Émotionnel d’échanger leurs données et ainsi de relativiser la plupart des événements de notre journée.
Ainsi si ce soir vous regardez un film d’horreur et sursautez au moment où l’héroïne ouvre la porte et se trouve face à face au meurtrier avec son grand couteau, même si le téléviseur éteint vous demeurez encore un peu effrayé(e), cela sera digéré par votre cerveau émotionnel, selon le principe suivant :
Votre cerveau émotionnel demandera en substance (pendant votre sommeil REM) à votre cerveau cognitif : « Est-ce que chaque fois que j’ouvrirai une porte, il y aura un homme avec un grand couteau ? »
Et le cerveau émotionnel répondra en substance : « Non, ce n’était qu’une fiction. ».
Et le souvenir traumatisant sera classé sans suite.

Alors pourquoi certains traumatismes ne sont pas « digérés » ?
Soit parce qu’ils ont été trop violents, soudains (viol, accident…), Soit parce qu’ils se sont répétés (parents répétant toujours et encore : « Mais qu’est-ce que t’es bête ma pauvre fille…), Soit… on en sait rien! Parfois le ménage entre les deux cerveaux ne se fait pas,
peut-être est-ce dû aux circonstances, à l’âge, à la fatigue…
On ne sait pas, mais le fait est là le processus d’assimilation ne s’est pas fait ou mal, ou partiellement, et cela vous bloque encore aujourd’hui.
Certains événements douloureux de notre vie laissent une trace profonde dans notre mémoire.

Nous pouvons penser une situation et nous raisonner, et en même temps être « coincés » dans nos émotions. C’est comme si les expériences douloureuses étaient imprimées de façon indélébile dans notre cerveau. A certains moments de moindre vigilance ou par simple réactivation de la mémoire, souvent par analogie (odeur, mot, image, ambiance, similitude d’expérience), les informations s’empilent sans être assimilées /classées, les cicatrices sont prêtes à se rouvrir et nous pouvons alors réagir de manière disproportionnée à une situation bénigne.

En imitant de façon consciente, les mouvements alternatifs spontanés des yeux qui ont lieu au cours du sommeil paradoxal (rêve), il facilite le transfert d’informations entre les deux hémisphères cérébraux.

La personne semble visionner un film et faire spontanément de l’association libre. Elle peut traverser tout un réseau de souvenirs reliés les uns aux autres, et parfois se rappeler diverses scènes de même nature ou qui suscitent les mêmes émotions. Elle peut éprouver de fortes émotions, oubliées jusque là, mais les mouvements oculaires connectent rapidement au réseau cognitif qui contient l’information au présent.
Sans effacer le souvenir événementiel, le DESCOPEM désactive la réaction émotionnelle ; ainsi la personne peut voir l’événement pour ce qu’il est, dans une perspective libérée des émotions ” négatives ” avec un regard détaché, neutre. Elle n’est plus contrôlée par le résidu émotionnel qui la faisait souffrir.