L’ami Ricooooré

Il y a quelques mois, quand j’ai entendu pour la première fois parler du bouquin écrit sur le thème du regret maternel, je me suis d’abord dit que c’était une bonne chose que la société en parle, que c’était encore un pas de fait dans la libération de la parole des femmes…

Dernièrement une amie m’a partagé une vidéo de Brut sur le regret maternel et j’analyse aujourd’hui les choses complètement différemment. Je partage donc ma réflexion, sans l’avoir vraiment creusée et documentée, j’aimerais connaître vos avis sur ce sujet !


Parler de « regret maternel » n’aboutirait-t-il pas à mettre sur les épaules des femmes le résultat logique d’un fonctionnement sociétal ? Comment pourrait-on trouver aujourd’hui totalement facile et agréable le rôle de parent quand il est accompagné d’une charge mentale dévorante ? Quand la Matrescence est passée par la, mettant à mal un équilibre interne difficile à retrouver ?

Pourquoi ne parle-t-on par de regret paternel ?
Les hommes qui sont soumis aux mêmes épreuves induit par le rôle de soignant  – soi niant – que les femmes supportent traditionnellement n’en arriveraient-il pas au même résultat? Alors ils sont où dans le débat ?
Ah parce qu’en fait on a le droit d’être un père dilettante et peu investit sans passer pour un névrosé ^^?

Comment s’épanouir dans ce rôle quand il nous donne la sensation de nous empêcher de nous réaliser en tant que femme / homme – au moins pour quelques années ? Que le couple s’abîme dans les contraintes d’un quotidien peu stimulant  ? Que faire de nos angoisses existentielles de ne pas réussir a être les parents parfaits qu’on aurait tellement aimé être ? De cet amour si grand que nous pouvons ressentir et qui nous attache a un être pour toute la vie ?
Face à cette grande vague qui nous donne parfois la sensation qu’on va être submergé, n’est il pas finalement assez normal de pas toujours kiffer ce rôle de parent, voir oser le regretter pour certain(e)s ?
Et finalement, n’est ce pas notre fonctionnement sociétal à revoir de fond en comble ?
Qu’en pensez-vous ?

On dit qu’il faut tout un village pour élever un enfant…..


En attendant, nos choix de société sont ainsi pour le moment, et oui, avoir des enfants en bas-âge, ça peut être une période de la vie difficile.


Il ne faut pas hésiter à chercher du soutien ! Il y a des parts que nous pouvons alléger et rendre plus digestes en travaillant sur nous même, en dénouant les traumatismes du passé proche (enfance) ou lointain (psycho-généalogie, transmissions familiales, lignées de femmes….) car ce que nous avons vécu a un impact fort sur nos façons de vivre ce rôle aujourd’hui.

Pour prendre soin de vos enfants, prenez d’abord soin de vous:-)

Et pour le reste…. Des idées?